Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/10174/21119

Title: Heritage management on the ground heritage conservation versus local community in Lalibela (Ethiopia)?
Authors: Ayalew, Kidanemariam
Advisors: Blanc, Guillaume
Issue Date: 6-Sep-2016
Publisher: Universidade de Évora
Abstract: Through the case study of Lalibela (Ethiopia) and with a long time perspective, this master thesis aims at questioning heritage management and the mismatches induced by the encounters of several scales of actors and powers. In the first chapter I trace how Lalibela’s churches became internationally known. None of the early Lalibela’s foreign discoverers intended to achieve a heritage study but they directly contributed to build up the internationalization of Lalibela. I also demonstrate that Lalibela occupies a very special place in Ethiopia, being a historical place of pilgrimage for ordinary Christians but also for numerous kings and governors. In the second chapter I mainly focus on the monuments. I argue about the techniques of restoration used on these monuments. Before the onslaught of modern conservation techniques, the community used to conserve the churches with their own masons and artisans’ skills. These kinds of conservation practices are nowadays idealized in the elders’ memories. The churches’ structural fragility combined to their internationalization attracted several and international actors. Most of the times kept out of the recent conservation program, the local community systematically criticizes any intervention on the monuments. Here, the controversy seems to revolve around a lack of intermediate body between the heritage institutional actors and the local community. In the last chapter, I addressed the question of the modern management of the site. Lalibela has become a political and economic tool for the country, especially through tourism. This shift has pitted heritage valorization and local community against each other, as the Ethiopian Sustainable Tourism Development Project shows. The local community is endengandered by such programs, which often question the necessity of moving people far away from the churches. Not only conservation and valorization programs bring some kind of disregard towards local people’s, but they also disseminate the perception that the very existence of the local people is a threat to their own heritage – the churches in the case of Lalibela; Résumé : À travers l’étude de cas de Lalibela (Éthiopie) et dans une perspective historique, ce mémoire ambitionne de questionner la gestion du patrimoine culturel et les problèmes induits par divers jeux d’acteurs et de pouvoir. Dans le premier chapitre, je reviens sur les étapes de l’internationalisation des églises de Lalibela. Aucun des premiers visiteurs de Lalibela n’ambitionnait de produire une étude scientifique mais ils ont en revanche tous contribué à faire connaître Lalibela. Je montre aussi que Lalibela occupe une place très particulière en Éthiopie, à la fois en tant que haut-lieu de pèlerinage pour tous les Chrétiens mais aussi pour de nombreux rois et gouverneurs. Dans le deuxième chapitre, je me concentre principalement sur les monuments. Avant l’arrivée des techniques de conservation dites modernes, les populations locales restauraient les églises grâce aux compétences de leurs maçons et artisans. Ces pratiques sont aujourd’hui idéalisées dans les mémoires des anciens. La fragilité structurelle des églises combinée à leur internationalisation précoce a attiré de nombreux acteurs nationaux et internationaux du patrimoine. Généralement tenus à l’écart des récents programmes de conservation, la communauté locale critique systématiquement ces interventions sur les monuments. Le problème semble se nouer autour d’un manque d’acteurs intermédiaires entre les acteurs institutionnels du patrimoine et la communauté locale. Dans le dernier chapitre, je questionne la gestion contemporaine du site. Lalibela est devenue un outil politique et économique pour le pays, tout particulièrement à travers le tourisme. Valorisation patrimoniale et habitants sont désormais incompatibles, comme le montre l’ Ethiopian Sustainable Tourism Development Project. Les habitants sont fragilisés par de tels programmes qui établissent la nécessité d’éloigner les populations des églises. Les programmes de conservation et de valorisation n’apportent pas seulement un certain mépris envers les populations locales, mais ils répandent aussi l’idée que l’existence même de ces populations est une menace pour leur propre patrimoine, les églises dans le cas de Lalibela.
URI: http://hdl.handle.net/10174/21119
Type: masterThesis
Appears in Collections:BIB - Formação Avançada - Teses de Mestrado

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