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http://hdl.handle.net/10174/2399
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Title: | De l’information aux savoirs socialement distribués |
Authors: | Santos, José Rodrigues dos Gouardères, Guy |
Editors: | Aniorte, Philippe Gouardères, Sophie |
Keywords: | Cognition Cognition social Savoirs distribués |
Issue Date: | Sep-2003 |
Publisher: | Toulouse, Cépaduès Éditions |
Abstract: | Nous observons le passage d’une conception en termes d’acquisition d’informations, de traitement de l’information, de transfert d’information, vers une conception en termes d’apprentissage, de construction de connaissances, et de communication entre agents (du support au sens). (Searle 1969).
La co-construction des connaissances "poussée par l'intention" se structure autour d'intentions scientifiques, pédagogiques (ou culturelles) qui servent de moyens de repérage et d'orientation. On assiste à la construction récursive d'une expérience de pensée et de constitution des savoirs, ainsi qu'à l'émergence d'une vision compréhensible malgré la diversité des points de vue exprimés (Ontologies). Cependant, la vue « modèle mental » des croyances, désirs et des intentions des agents (BDI) est actuellement concurrencée par une conception socialement plus réaliste de significations ou connaissances partagées qui émergent des dialogues entre entités communicantes.
L'émergence des significations se fait à travers des agencements collectifs contingents au substrat qui les propage et leur confère de la signification (interprétation) de façon émergente. Dans une perspective théorique semblable, Hutchins fait de l'homme le site de l'information et propose le concept de cognition distribuée dans le cadre de l'étude de tâches réelles complexes (Hutchins 1995). Pour faire coopérer plusieurs systèmes d'information émergents ou coopérer avec eux, les sciences de la cognition d’abord centrées sur l'individu évoluent elles aussi vers la prise en compte de la coopération et l'interaction, de l’intelligence collective, ce qui nous entraîne vers la sociologie, l'anthropologie, l'ethnométhodologie pour aborder la question de la constitution ontologique du sujet par rapport à d’autres sujets, et aux objets.
Les conséquences théoriques et techniques de cette transformation du cadre conceptuel ont été considérables. L’intelligence de l’agent cesse d’être une métaphore car elle évoquait un comput sur de l’information, pour devenir un équivalent de la capacité de savoir, donc d’apprendre, de raisonner en contexte imparfaitement défini et d’agir dans des environnements nouveaux, de communiquer de façon intelligible pour un autre agent (production sémantiquement « juste », au-delà de la justesse logique). (...) Mais la multiplicité, en exigeant au moins la compatibilité des actions, et au mieux la coopération, fait apparaître une foule de nouvelles questions : nécessité d’un langage commun, problèmes liés à la communication (énonciation, interprétation, compréhension), la gestion des accords et des désaccords entre « univers » partiels, et entre définitions d’états de l’environnement (conflit, négociation, détection d’erreurs, génération de théories communes…). |
URI: | http://hdl.handle.net/10174/2399 |
ISBN: | 285428612.2 |
Type: | bookPart |
Appears in Collections: | CIDEHUS - Publicações - Prefácios/Epílogos
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